Il existe plusieurs initiatives pour encourager les femmes à travailler en génie. Elles sont nécessaires, sans aucun doute. Mais si on poussait le concept un peu plus loin en créant des écoles pour les ingénieures seulement? Ça vous semble fou? Pas moi, et voilà pourquoi.
Les chiffres d’Ingénieurs Canada montrent que les programmes d’études de premier cycle en génie comptaient 20,3% de femmes en 2000. Quinze ans plus tard, ce pourcentage se situait à 20,1%. Les choses ne s’améliorent pas, elles régressent.
Actuellement, si une jeune femme décide de se lancer en génie, elle ira à Polytechnique ou à l’École de technologie supérieure (ETS), des écoles à prédominance masculine. On parle de quatre ou cinq femmes dans une classe entière! Cette majorité d’hommes pose plusieurs problèmes.